C’est l’histoire d’un agent de football qui voyage dans le pays d’origine de sa jeune star du Real Madrid et qui se fait soudoyer par le président dictateur pour convaincre le gamin de jouer pour le Botswanga et pas la France. Bref, l’un ou l’autre il gagnera jamais la coupe du monde.
RÉALISATION – 4/10
Rien de transcendant. Mais rien du tout en fait.
SCÉNARIO – 4/10
Y a quelques bonnes vannes, y en a même des franchement drôles, mais c’est un peu léger pour construire une histoire. Dommage, parce que l’idée de départ n’est pas mauvaise. Sauf que l’écriture sert les vannes, pas l’histoire d’un jeune footballeur médiatisé qui hésite entre deux nations, ni celle d’une dictature africaine. On le sent dès la première scène, où l’intrigue est révélée à… « une pute brésilienne, pas marocaine ». Genre « je mets en situation le plus rapidement possible et puis on passe aux blagues okay les copains ? »
Je me souviens que j’avais trouvé Case Départ plutôt intelligent et bien pensé. Là, non.
Ça n’a pas l’air comme ça, mais c’est l’une des meilleures vannes du film.
CASTING – 5/10
Pareil, globalement assez plat, à part Thomas N’Gijol qui est plutôt marrant dans son rôle de dictateur.
TECHNIQUE – 4/10
Le montage est tellement bâclé qu’à certains moments je ne comprenais rien. Les scènes s’enchaînent comme des pubs au milieu de Top Chef. Encore une fois ça sert les vannes et on en oublie l’histoire. En revanche, les décors et les costumes sont plutôt bien foutus.
BONUS ()
MALUS (-2)
Un générique de fin digne d’une vieille comédie des années 1990.
TOTAL : 15/40
Bon, okay, 30.
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